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Bataille de Bellenglise

20 Mai 2021 , Rédigé par Trocmé

Bataille de Bellenglise août 1914.

 

Petite commune à 10 km au nord de Saint-Quentin, Bellenglise va rentrer dans l’histoire en cette fin août 1914.

Les évènements qui vont se dérouler autour du village vont mettre en avant le 10e régiment d’infanterie territoriale de Saint Quentin.

À l’origine ce régiment de territoriaux n’avait que vocation d’être de garde dans sa ville et de ne combattre qu’en cas de danger.

Installés à la caserne Saint-Hilaire, ceux que l’on surnommera plus tard les « Pépères » viennent des classes 1893 à 1899, donc des natifs de 1873 à 1879 venus du secteur saint-quentinois.

L'âge de ces hommes varie donc entre 35 ans et 41 ans.

Fidèle à sa mission première le 10e régiment d'infanterie territoriale a rappelé ses conscrits les 13 et 14 août, après que les soldats du 87e régiment d'infanterie soient partis au front.

C’est donc dans le calme que les bataillons et compagnies sont organisés.

Le 10e régiment d'infanterie territoriale comprend trois bataillons possédant chacun quatre compagnies pour un total de 38 officiers et de 3 127 hommes.

Une semaine après, des hordes de réfugiés belges et nordistes se présentent sur Saint-Quentin afin de prendre le train et de fuir vers Paris ou Amiens, ou même en d'autres lieux.

Le régiment canalise les foules et leur prête secours et assistance.

Difficile de transférer tout ce monde par trains car ceux arrivant du Nord sont déjà bondés.

La compagnie de Chemin de Fer du Nord va donc accélérer les rotations et mettre en place des nouveaux convois que le régiment va gérer au mieux.

Les 24 et 25 août, la physionomie des fuyards change.

Ce sont alors des troupes britanniques, en pleine débandade, qui arrivent semant un mouvement de panique en ville.

Des officiers belges et des soldats français en repli font également partie de la vague humaine qui déferle en ville.

Sir John French, le commandant en chef des troupes britanniques, est à Saint-Quentin, au lycée Henri Martin, le 26 août 1914.

Après l'invasion de la Belgique, Saint-Quentin est donc traversé le 26 août, par les colonnes britanniques du général Smith Dorrien, en retraite vers l'Oise.

La population de Saint-Quentin est très surprise par la progression de l’armée allemande car elle n'est pas informée du succès de son offensive.
Des troupes anglaises quittent le front du Nord et vont vers le Sud en passant par la gare de Saint-Quentin. Certains soldats, anglais ou français, disent aux Saint-Quentinois : « Tout ce qu’on vous raconte dans les dépêches est absolument faux », « La bataille de Charleroi est perdue » , « Les Allemands sont à Cambrai » (à 45 km au Nord de Saint-Quentin).

Les officiers anglais, logés chez l'habitant, donnent le même conseil : « Fuyez ! Abandonnez tout ! pour être envahis, vous le serez et les Allemands se conduisent comme des sauvages : ils pillent et tuent même les enfants, sans pitié ».
Un représentant des charbonnages du Nord de passage à Saint-Quentin témoigne : « L’invasion par le Nord... a été une surprise pour les autorités civiles et militaires. Le désordre est affreux. Les Allemands descendent en masses profondes et ne trouvent personne devant eux ».

Toujours le 26 août, une partie de la population saint-quentinoise s’en va, le chiffre de 6 000 habitants est avancé, la mairie a en effet délivré 6 000 laissez-passer.

Les officiers anglais de passage à Saint-Quentin parlent de moins en moins avec la population : ils pensent qu’ils sont entourés d’espions.

L’angoisse grandit d’autant plus qu’il est impossible d’avoir des informations fiables.

Les populations font de moins en moins confiance aux autorités.
La population pense qu’il y a des espions allemands dans la ville et chacun se méfie de l’autre.

Le lieutenant-colonel Klein, commandant le 10e régiment d'infanterie territoriale prend la décision d’installer ses troupes par crainte d’une invasion ennemie. En effet, par une marche forcée de 70 kilomètres, le Xe corps de réserve allemand et le corps de cavalerie de Richtoffen s'approchent de Saint-Quentin.

Le 2ème bataillon du 10e régiment d'infanterie territoriale reste en alerte à la caserne tout en gérant le flux des soldats et civils en retraite.

Le 1er bataillon, lui, est installé entre la route de Cambrai et la route de Guise, sa réserve est à Rouvroy.

Le 3ème bataillon est installé entre la route de Cambrai et Omissy, sa réserve est postée à Fayet et à Francilly.

Voici les renseignements provenant du journal de marche du régiment à la date du 26 août 1914.

Dès 11h30, les premier et troisième bataillons faisant les avant-postes face au Nord pour couvrir Saint-Quentin, le deuxième bataillon restera en réserve en cantonnement d'alerte à la caserne Saint-Hilaire.

Voici l'ordre pour le troisième bataillon.

Le troisième bataillon couvrira le secteur compris entre la route de Cambrai incluse (en se reliant avec le premier bataillon dans la direction d'Omissy) et la jonction des lignes de chemin de fer Saint-Quentin – Roisel et Saint-Quentin – Ham.

La ligne de surveillance étant celle allant de Gricourt – Fresnoy le Petit – Holnon – jusqu'à la bifurcation des deux lignes de chemin de fer.

Tandis que la ligne de résistance part de l'ancien moulin de Mennechet – monument de Fayet – jusqu'à la côte 117.

La réserve étant à Holnon et Francilly.

Voici l'ordre pour le premier bataillon.

Le premier bataillon couvrira le secteur compris entre la route de Cambrai excluse et la route de Saint-Quentin à Guise incluse.

La ligne de surveillance allant d'Omissy – Morcourt – jusqu'à la côte 134.

La ligne de résistance étant sur la même ligne.

La réserve se trouvant à Rouvroy.

Le 27 août, les informations qui arrivent sont contradictoires.

Les troupes ennemies ne sont pas annoncées dans le secteur mais sur Le Cateau - Cambrésis, aussi le régiment est mis en repli sur la ville mais bien vite il est remis dans ses positions de départ car la présence allemande se confirme.

À 15h, une patrouille de uhlans venant de la direction de Bellicourt s’est présentée au pont du canal de Lehaucourt occupé par le détachement du sergent Mesnard de la 7ème compagnie.

Des coups de feu sont alors échangés et les uhlans reculent.

À 17h30, un habitant de Nauroy signale la présence d’une batterie allemande, sans aucune escorte, qui stationne à Étricourt.

Le 28 août, le général Haig, commandant le premier corps britannique, a informé de très bonne heure le général Lanzerac que le gros de l’armée anglaise était hors d’état de combattre et dans l’impossibilité de participer à la défense de la ville de Saint-Quentin.

Face à la menace des 2ème, 3ème et 4ème corps d’armées allemandes, le commandant des troupes françaises ordonne le déplacement de deux corps d’armées françaises de quitter la région de Laon et d’avancer sur Saint-Quentin pour venir en aide au 10e régiment d'infanterie territoriale resté seul pour la défense de la ville.

À 5h50 les renseignements concernant les évènements de la veille parviennent enfin.

À 6h00, le préfet de l’Aisne, Mr Leuillier, débarque sur ordre du président de la république afin d’étudier les moyens de transporter la collection des pastels de Maurice-Quentin de La Tour jusqu’à Paris. Une visite perturbée par les avertissements des employés sur l’arrivée imminente des Allemands. En effet dès les premiers jours, il avait été question de mettre à l'abri les quatre-vingt-sept œuvres qui constituent le legs précieux fait à la ville de Saint-Quentin en 1806 par Jean-François de La Tour, le demi-frère de l'artiste Maurice Quentin de La Tour.

Les hésitations de la mairie firent ajouner ce projet et lorsqu'enfin son acquiescement fut obtenu, il était trop tard, l'ennemi était à la porte de la ville. (Du moins, les pastels avaient été mis en sûreté dans les sous-sols et y restèrent pendant une vingtaine de mois.

Ils furent remis dans leur salle en 1916.

Dès le 28 à midi, des unités de la garde allemande s'emparent de Guise et des ponts, mais l'intervention opportune de la 35e division française arrête l'ennemi dans la vallée.

Le préfet de l’Aisne est donc présent à Saint-Quentin dès 6 heures du matin : il a été envoyé par la présidence de la République pour évacuer la riche collection de pastels de Maurice-Quentin de La Tour, mais les nouvelles ne sont pas bonnes : la receveuse des Postes de Fontaine-Notre-Dame (12 kilomètres de Saint-Quentin) téléphone à la mairie de Saint-Quentin pour préciser : « Voilà les Prussiens. Ils avancent, voilà les casques à pointe ». La même information est aussi communiquée depuis Homblières (7 km).
Ces informations ne sont pas prises au sérieux par les autorités : « Elle n’y connaît rien. La receveuse est folle : ce sont des Anglais ».
Le préfet de l’Aisne passe une heure en haut du beffroi « à regarder la fumée des proches incendies et les nuages blancs des shrapnels ».
Mais, comme toutes les autorités locales, il a confiance dans les dépêches officielles qui nient l’avancée allemande. Ainsi, il transmet la nouvelle à Paris mais en précisant : « Mais ce n’est pas sérieux ». Il dit aussi au sous-préfet qui a pour ordre de quitter la ville si Saint-Quentin est menacée : « Je crois que maintenant vous pouvez rester. Il n’y aura rien ».

Pour le 10e régiment d'infanterie territoriale ordre est donné au 2ème bataillon de se mettre en mouvement pour faire une reconnaissance dans la direction de Bellicourt ; le lieutenant-colonel se tiendra à hauteur de l’ancien moulin Mennechet vers 7h00 ; une première halte se fera à 6h40.

À 7h50, un renseignement imprécis, arrivé à l’instant, informe le colonel qu’il y aurait des Allemands à Bellenglise ; en conséquence le 2ème bataillon continuera son mouvement pour vérifier ce renseignement, il est soutenu par quelques soldats Russes qui fermaient la retraite alliée (sept soldats russes sont inhumés à Bellenglise).

Les 1er et 3e bataillons avanceront leurs lignes de surveillance jusqu’à la hauteur de Fresnoy-le-Petit, Gricourt, Thorigny et Lesdins.

À 9h00, la 8e compagnie, avant-garde du 2e bataillon, est arrêtée à hauteur de Pontruet, sur la route de Cambrai, à 800 mètres environ du pont du canal occupé par l’infanterie ennemie qui ouvre le feu sur elle.

La 8e compagnie se déploie et est prolongée sur sa droite par la 7e compagnie.

L’artillerie et les mitrailleuses ennemies en position à Bellenglise ouvrent alors le feu.

Les 5e et 6e compagnies reçoivent l’ordre de prendre une position de repli à hauteur de Thorigny, à cheval sur la route de Cambrai.

Elles recueillent vers 10h00 la 7e compagnie et quelques survivants de la 8e qu’accompagnait le lieutenant-colonel Klein et le chef de bataillon.

À ce moment des mitrailleuses placées à la côte 142 et vers Thorigny ouvrent le feu et prennent en flanc la ligne française pendant que des uhlans la débordent.

À 11h30, le colonel donne l'ordre au drapeau et à sa garde de se replier.

À 11h35, une fraction de la septième compagnie, la cinquième et la sixième compagnies opèrent leur retraite sur Saint-Quentin. Ce mouvement est suivi par les mitrailleuses allemandes qui balaient la route de Cambrai et ses abords. La direction de retraite donnée par le colonel est La Fère, mais la ville de Saint-Quentin ayant déjà été tournée par la cavalerie allemande.

Les groupes ralliés par différents officiers se dirigent sur Chauny.

Du haut du clocher de la basilique, Elie Fleurie, directeur du journal de Saint-Quentin, aperçoit la bataille toute proche sur Bellenglise et Nauroy.

En bas les nouvelles semblent bonnes : les mieux renseignés tiennent de la sous-préfecture qu’il y a 20 000 Anglo-Français en face de l’armée allemande et que la ville ne court aucun danger.

L’observateur remonte au clocher pour s’apercevoir que la situation empire.

Omissy et Lesdins sont dans la fumée ; on aperçoit les mouvements d’artillerie et les poursuites de cavaliers vers Harly.

Le 1er bataillon a été empêché dès le début de l’action d’exécuter le mouvement sur Lesdins et Thorigny.

Aucun élément de ce bataillon n’a dépassé le chemin qui va de la route de Cambrai à Omissy ; aucun officier ou soldat de 1er bataillon n’étant revenu, il n’est pas possible de préciser ce mouvement.

Le 3e bataillon suivant les ordres reçus, envoya dès 8h15 la 10e compagnie sur Gricourt avec mission de gagner les hauteurs de l’ancien moulin d’En Haut et de se relier avec le 2e bataillon.

Cette liaison fût effective à la vue, mais la compagnie n’a pu dépasser le chemin Gricourt - Les Trois Sauvages. La 11ème Cie, envoyée à 8h25 à Fresnoy-le-Petit avec mission de couvrir le village au nord et à l’ouest, se trouva en butte avec l’artillerie ennemie placé à Berthaucourt et à Maissemy.

Elle fût décimée par le feu de cette artillerie et des mitrailleuses et ne put atteindre sa position.

La 9e compagnie appelée au mouvement de Fayet, se porta à 9h35 vers Gricourt et prolongea, avec deux sections.

La 10ème Cie entre Les Trois Sauvages et la route de Cambrai.

La 12ème Cie placée à la Côte 117 (1500 m ouest du monument de Fayet) devait recueillir la 11ème Cie et surveiller le flanc gauche sur lequel une brigade de cavalerie ennemie avait été signalée.

10h30 :

Le gardien du cimetière de l’Est signale la présence de Hussards allemands.

11h30 :

Le colonel donne l’ordre au drapeau et à sa garde de se replier.

11h35 :

Une fraction de la 7ème Cie, la 5ème et la 6ème, opèrent leur retraite sur Saint-Quentin.

Ce mouvement est suivi par les mitrailleuses allemandes qui balaient la route de Cambrai et ses abords. La direction de retraite donnée par le colonel est La Fère, mais la ville de Saint-Quentin ayant déjà été tournée par la cavalerie allemande, les groupes ralliés par différents officiers se dirigent sur Chauny.

12h00 :

Un jeune garçon venant de Ribemont, signale avoir été arrêté à Itancourt par un officier allemand qui lui a remis un mot pour que la ville de Saint-Quentin ne résiste pas.

12h25 :

Les éléments placés à Gricourt et Les Trois Sauvages durent battre en retraite devant le mouvement de l’ennemi, vers la côte 92 (1500 m au Sud-Est de Thorigny).

La retraite du bataillon fût dirigée sur la côte 138 et le pont du canal à Oëstres.

Les positions dominant la rive gauche du canal étant occupées par l’ennemi, la retraite fût dirigée sur Ham où les éléments groupés arrivèrent à 19h00.

15h30 :

Rue de Guise, un négociant se fait alpaguer devant sa porte par un officier allemand qui demande pour aller à l’hôtel de ville.

Des tirs sont entendus du côté des casernes de la ville, les soldats du 10èmeR.I.T. et du 87ème R.I. chargés de la garde de leurs casernes défendent en vain les places. Très peu en réchapperont. Des blessés parviendront à s’enfuir en ville et seront cachés et soignés par les habitants. Les autres gisent dans leur sang.

17h25 :

« Ils sont là »; le maire Arthur Gibert va à la rencontre de l’envahisseur.

22h30 :

L’ennemi étant sur les talons de nos troupes, la marche fût reprise dans la direction de Noyon.

La bataille est terminée,

Le 29 août :

4h30 :

Les restes du 10ème R.I.T. sont arrivés à Noyon. L’embarquement par train se fera en direction de Beauvais puis le régiment reçu l’ordre de se rendre à Quimper, en Bretagne.

Le maire de Saint-Quentin a été autorisé à faire enlever les corps des soldats du 10ème R.I.T. tués en ville et dans leurs casernes pour les ensevelir.

Le 2ème corps d’armée allemand de Von Bulow, passe dans Saint-Quentin et se détourne sur Itancourt afin de stopper les divisions françaises arrivées trop tard pour défendre la ville ; une autre partie se dirige sur Guise où l’armée allemande est en grande difficulté face au 1er et 10ème corps d’armée français.

Le 30 août :

Le Grand Quartier Général de la 2ème armée allemande s’installe à Saint-Quentin.

Le 31 août :

6h00 :

Les restes du 10ème R.I.T. arrivent à Quimper par le train.

Dans la journée, et les jours qui suivent, divers éléments, environ 500 hommes, rejoignent le régiment. Les effectifs sont faibles : 15 officiers dont 3 médecins, et 1 180 sous-officiers, caporaux et soldats. Avec cet effectif le chef de bataillon commandant le régiment va réorganiser cinq compagnies plus une compagnie hors-rang avec les blessés légers.

Le drapeau du régiment a été sauvé.

Le 1er bataillon, encerclé a été fait prisonnier et transféré en Allemagne dans les camps de prisonniers.

Les pertes du régiment sont estimées à 1 000 hommes tués lors de cette bataille. Le commandant Blanquet du Chayla a pris le commandement du régiment, le Lieutenant-colonel étant disparu.

Concernant le Lieutenant-Colonel Klein, on trouve dans un article de l’Aisne Nouvelle, paru en 2014 pour la commémoration de cette bataille, qu’il aurait été tué.

On le signale aux avant-postes devant Bellenglise où il aurait confondu les troupes anglaises avec les troupes allemandes. S’apercevant de son erreur il aurait ordonné de tirer sur l’ennemi mais aurait été foudroyé d’une balle dans la tête.

Cette version a été reprise sur divers sites internet sans que personne ne s’interroge sur ce qu’est devenue sa dépouille.

En effet, les Allemands faisaient enterrer les soldats et réservaient un meilleur sort aux gradés avec des sépultures dignes de leurs rangs. De plus, ils prévenaient rapidement les forces françaises.

Georges Klein est né le 17/12/1860 à Lauterbourg (Bas-Rhin) ; Lieutenant-Colonel, commandant le 10ème R.I.T. de Saint-Quentin il fût blessé le 28 août 1914 à Bellenglise et emporté par une ambulance allemande. Interné à Leyssin en Suisse (car blessé) il est rentré en France, sur Lyon, le 16 juin 1917 avec 500 autres évacués.

Une coupure de presse tirée du journal L’Homme Enchaîné parue le 17 juin 1917 confirme cette version. On peut la trouver sur Gallica.

La commune de Bellenglise possède un cimetière militaire comportant 40 tombes de soldats : 33 Français et 7 Russes. Les autres tués ont été rapatriés dans les tombes familiales ou regroupés dans la nécropole de Saint Quentin.

 

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